Il était une fois la dédicace de « dunes d’or » de Jean-Valère Djezou
…fonçons tous ensemble en nous soutenant car la nouvelle aurore de nouveaux astres de la poésie point à l’horizon dans le firmament de notre Ciel. » Notifiait Soile Cheik Amidou (poète, enseignant) dans un article. Tel un viatique, ces mots nous flanquent à la rencontre de l’émeraude et des rubis de la poésie : ce sont les DUNES D’OR ! Tel est le majestueux « nom » de l’œuvre poétique de Jean-Valère Djezou qui a été révélée au public ce jeudi 28 aout 2014. La fondation Mémel –Fotê située aux 2 plateaux aux encablures des ambassades du GHANA et du KENYA, a abrité la dédicace de ladite œuvre. Il est exactement 15h quand les choses se mettent pour la fête des mots et des sons.
La poésie c’est la voix mortelle qui déclame dans l’infini. C’est ce chœur du vent et des vagues sans inertie. La poésie c’est avant tout ce chant, cette musique et cette harmonie qui font naître de toute gloire l’exaltation. Nous comprenons à présent l’ouverture de cet énième ‘’fête aux lettres ‘’ par l’intervention musicale du groupe SMA (groupe musical venu de l’INSAAC). De belles reprises musicales qui ont rendu nostalgiques bon nombre d’invités. On pouvait lire l’émotion sur les visages.
Et bien, après l’orgue, la guitare et les cordes vocales, ce fut au Pr Sery Bailly, parrain de l’événement, de nous ‘’chanter ‘’ son allocution. Des paroles fortes et riches en introspection, on pouvait l’entendre dire : ‘’la prose de la vie nous permet de vivre poétiquement’’ ; un peu plus loin il affirme que la démocratie de diarrhée est peut-être le résultat de la ‘’ mangécratie’’ ; des phrases qu’il nous faut percevoir avec les oreilles de l’esprit ! Signifions que DUNES D’OR est parue aux éditions l’Harmattan , c’est donc à juste titre qu’à la suite du parrain, l’éditeur dira un mot à l’endroit de l’auteur et de son œuvre. Par ailleurs une autre plage musicale assure la transition avant le passage du président de l’AECI, en la personne de JOSUE GUEBO.
La prestation saillante du jeune poète MATHU MICONDO et la présentation empreinte de poésie du critique littéraire MACAIRE ETTY sur l’œuvre à l’honneur, nous ont laissé sans commentaire ! Quand vient l’heure du poète de passer à l’ambon, ce sont nos sens qui sont en liesse. En effet on ne découvre pas l’auteur d’un livre, mais la poésie dans toute sa magnanimité, un homme fait poésie. Il se dégage une certaine émotion de sa voix, de sorte que par moment les auditeurs écrasent quelques larmes fugitives sur leurs clavicules. Il chante une prière à DIEU, comme pour lui rendre l’action de grâce.
De plus, sa prise de parole axée en grande partie sur le culte à DIEU prendra l’allure d’une exhortation, mais c’est là aussi qu’on découvre le poète, il a tant à dire ! Le poète nous compte ses maux, ses dunes d’émoi, ses dunes d’angoisse. Quand il évoque le nom du défunt ZADI ZAOUROU, notre poète ne peut contenir cette dune de douleur, les larmes s’invitent aux festivals des mots. C’est un silence notoire qui envahit l’assemblée, même les lettres se taisent…
Une dédicace didactiquement florissante. Un poète qui nous a chanté, parlé et pleuré sa plume ! Abreuvons-nous de DUNES-D’OR, c’est une dune de plaisir pour les yeux, le cœur et l’esprit. C’est pourquoi, bien que jeudi soit jour ouvrable, la salle a refusé du monde ! Un véritable moment de délice poétique. Nous retenons ceci de JEAN-VALERE DJZOU : « la vie, c’est avant tout le rêve. Mais la vie sans combat est coma ». Merci poète !
Sostène ATTE.
in Le Nouveau Courrier du 05 09 2014
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